La semaine dernière on a profité du beau temps de ce mois de Septembre pour faire une rando, mais une fois n’est pas coutume on est resté dans les plaines : pas de montagnes au programme cette fois !
Notre bienveillant ami M. SNCF nous a déposés à l’Isle Jourdain, après un trajet de 45min étonnamment peu cher grâce aux billets Tikémouv. La belle lumière du soleil matinal nous accueille, et nous voilà partis pour une jolie – et longue – balade champêtre. Il faut dire qu’il n’y a pas moins de 26km de marche au programme pour rejoindre Gimont ! Ce n’est pas parce que c’est sur du plat qu’on va se laisser aller, quand même…
De la gare on rejoint donc le GR 653 : eh oui, c’est le chemin de St Jacques de Compostelle que l’on va emprunter. Passage par un petit pont qui date apparemment de l’an 1210 (je pense qu’il a été rénové depuis, quand même), et peu après on arrive au milieu des champs de tournesols, croisant quelques chasseurs au détour d’un chemin. C’est une balade plutôt agréable, on est vraiment dans la campagne, souvent le long des champs, parfois dans les arbres qui nous abritent un peu du soleil (oui, il fait encore bien chaud !!). Certes, les vues ne sont pas de paysages de montagne, mais le cadre champêtre est quand même sympa.
Surtout, le grand point positif de la balade vient des points de ravitaillement omniprésents : les haies de mûres sont tellement nombreuses qu’au bout d’un moment on finit par ne plus s’y arrêter à chaque fois, et régulièrement on croise aussi de beaux figuiers, dont les branches pendent sous le poids de belles figues bien mures, qu’elles soient blanches ou rouges. Autant dire que c’est un régal ! On aurait presque pu se passer d’emmener un déjeuner…
Bien jolie balade donc, mais il faut bien avouer qu’arrivés à la dernière heure de marche, c’est surtout l’idée de retrouver le train qui nous motive. On finit donc par arriver à Gimont bien las, après 26km et 7h30 de marche (les pauses pour cueillette de fruits nous ont bien ralentis), bien contents de pouvoir enfin enlever nos chaussures et nous asseoir sur un banc à l’ombre pour attendre le train qui nous ramènera jusqu’à Toulouse.
Zambonis and Inukshuks 